Lilianne Cormier
Août 2024
Lieu de naissance: Chéticamp, Nouvelle-Écosse.
« Pour moi le succès c’est d’atteindre un état de satisfaction par rapport au montant d’art que j’ai dans ma vie. Que mon esprit créatif soit satisfait, nourri et allumé ».
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Ma discipline principale est le théâtre, mais j'œuvre aussi beaucoup en musique, en écriture, en composition et en danse.
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Je dirais que je ne me suis jamais vraiment dite “acadienne typique”. J’ai grandi dans un environnement très musical et extrêmement riche en culture et en art (et pour cela j’en suis très reconnaissante), mais j’ai toujours eu l’impression que les styles d’art qui vivaient en Acadie, ou du moins, ceux auxquels j’ai été exposée en grandissant, ne représentaient pas qui j’étais comme individu. J’ai dû faire une grande recherche personnelle pour me trouver dans mon Acadie, à moi. Une Acadie qui ne me définit pas mais qui fait partie de moi. Que mon art ressemble à celui qui sort de ma région ou non, cela m’importe peu. Mon art est acadien parce que JE suis acadienne. Que ma musique soit folk, contemporaine ou électronique; que mon théâtre soit classique, absurde ou abstrait ; que ma danse soit traditionnelle, moderne ou du hip hop - mon art est acadien. Et de cela, j’en suis fière.
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J’ai toujours eu l’impression que la créativité pour moi, c’est me mettre à nu émotionnellement pour me permettre d’atteindre un état réceptif, présent. Dans ma musique, j’ai tendance à exprimer ce que j’ai sur le cœur. Mes chansons partent plus souvent d’un endroit personnel, d’une vraie histoire, d’un sentiment ou d’une expérience que j’ai vécu. Au théâtre, j’utilise ma personnalité comme un filtre que mes personnages traversent. Quelques aspects de ma personnalité s’infiltrent dans mes personnages, c’est ce qui les rend unique à mes yeux.
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J’ai plutôt eu quelques mentors qui m’ont aidé à suivre ma passion. Paul Gallant, Luc d’Eon, Ryan Doucette, Nicole Deveau, pour en nommer quelques-uns. Mes parents ont été extrêmement généreux avec moi et m’ont appuyé tout au long de mon cheminement. J’ai été beaucoup inspirée par l’art que je consommais, en fait. C’est toujours le cas aujourd’hui. Pouvoir voir d’autres artistes vivre de leur art m’illumine. Leur passion est contagieuse.
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La connection. Poursuivre mon art me permet d’être connectée à moi-même, aux gens qui m’entourent, à la nature. La vie m’est plus belle quand je suis entourée d’art, quand je crée. Les couleurs deviennent plus vibrantes.
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Mon projet le plus récent serait la pièce HYPO de Nicola-Frank Vachon, que nous avons montée en avril 2024 dans le cadre du cours Exercice Public au Département d’art dramatique de l’Université de Moncton (j’étais comédienne dedans).
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Mon prochain projet personnel est une création musicale que j’espère réaliser cet été. J’ai quelques idées pour un EP ou un court album, et j’aimerais pouvoir me lancer dedans sous peu.
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J’ai quelques projets récents qui s’apprêtent à sortir dont je suis très fière. J’ai vraiment hâte de partager ça avec le monde. Sinon, je dirais que l’entièreté de mon cheminement au Département d’art dramatique de l’Université de Moncton jusqu’à date est un accomplissement dont je suis très fière.
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Je suis allée danser à Calgary, au Vermont et un peu partout dans les Maritimes. En musique, j’ai participé à Jamais Trop Tôt en 2019, au Festival international de la chanson de Granby. Au théâtre, je suis allée à Caraquet pour le FTJA en 2023 avec le département d’art dramatique. Tout récemment avec la FéCANE, je suis allée faire une tournée dans les écoles en Nouvelle-Écosse pour faire des ateliers de théâtre avec les élèves de l’élémentaire.
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J’ai eu la chance de travailler avec pleins de gens qui m’inspirent énormément. De la Nouvelle-Écosse: Luc d’Eon en musique et Ryan Doucette au théâtre. Quelle joie de pouvoir travailler avec ces deux là.
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